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(Photo : Stéphane Fagiano et el Sr. Rodrigo Malmierca, Ministre cubain du commerce extérieur et ex représentant de Cuba aux Nations Unis)

Depuis le quatrième trimestre 2017 Stéphane Fagiano est outre Atlantique. Il prépare comme prévu l’ouverture d’une antenne EMYG sur le continent nord-américain. Objectifs : garantir une réelle présence et développer le marché. Voici trois questions pour faire le tour des jalons posés depuis son arrivée.

Après ces quelques mois passés sur le sol américain quelles sont vos premières impressions ?

Il y a beaucoup à faire ! Le champ est vaste puisque le marché américain (USA + Canada) compte 60 états avec une législation différente. On sent l’impact de la demande mondiale qui croît. Il y a de plus en plus de normes, la concurrence dans le secteur est forte et j’observe un besoin de flexibilité accru de la part des producteurs. Le circuit fermé est l’une des clés majeures pour répondre à leur besoin.

Ce marché est très intéressant car ses problématiques sont différentes de celles que l’on trouve en Europe. Je découvre tous les jours des potentiels de développement de la technologie INNOPURE® pour y répondre et c’est très réjouissant !

Quels sont vos premiers objectifs ?

Cibler certaines régions et avancer « step by step ». La Colombie Britannique est l’un des territoires que j’ai récemment abordé et dans lequel j’ai rencontré un très bon accueil. A l’occasion de la rencontre annuelle des producteurs conchylicoles de Colombie Britannique, j’ai eu la chance de pouvoir m’exprimer devant tous les producteurs de la Province et d’échanger avec eux. Ça a été très enrichissant. Le Canada est beaucoup plus réglementé que les Etats-Unis, ce qui poussent ces acteurs à investir davantage dans la mise en place de process pour garantir la sécurité de leur activité. C’est sur ce point qu’EMYG peut être force de propositions puisque nos applications (SKIM, PROTOS, ECOMIX) et les installations que l’on réalise leur permettraient d’être à la hauteur de ces normes. Le 1^er objectif bien sûr est donc d’être reconnu par les autorités sanitaires canadiennes.

Je parlais tout à l’heure de leur besoin de flexibilité. Grâce à la mise en place de circuit fermé, ils ont tout de suite compris que cela leur permettait d’optimiser les sorties en bateau. Parce qu’ils se rendent indépendants des intempéries ou des fermetures temporaires et parce qu’ils réduisent les allers-retours, tout simplement.

Depuis que vous êtes sur le continent américain vous avez fait de nombreux déplacement et vous avez également été à Cuba !

J’ai beaucoup bougé, oui, c’est passionnant ! Au Canada comme je vous le disais : à Vancouver, au New-Brunswick, à Toronto mais également à Ottawa et à Montréal. Aux Etats-Unis je me suis concentré surtout sur Miami et la Virginie. Le sud US en général est le second secteur que je souhaite développer.

Mon déplacement à Cuba s’est fait à l’occasion d’un salon pour rencontrer les partenaires locaux de notre partenaire CMA CGM. Cuba est le deuxième exportateur mondial de langoustes après l’Australie, avec un plan annuel de 10 000 tonnes ! L’un de leurs objectifs est de créer un port régional important afin de devenir LA plateforme logistique des Caraïbes. J’ai pu faire des rencontres précieuses et échanger mes idées qui ont été très bien accueillies. Je suis convaincu que la Chaîne du Vivant® est une réponse parfaite pour leur vision et nous avons commencé à en parler. L’enthousiasme qu’ils ont montré est très prometteur.